Des réponses encore trop artisanales
« Le problème, ce n’est pas la technologie. C’est la culture. » Jimmy Zanzouri le martèle : la cybersécurité ne doit plus être un sujet IT, c’est un sujet de gouvernance. « Beaucoup de PME se disent : on a un antivirus, on est bons. Mais l’enjeu n’est plus là. L’enjeu, c’est la vigilance collective, la capacité à repérer des signaux faibles, à signaler une anomalie, à agir vite en cas d’alerte. Voilà les vrais leviers d’une cyberdéfense moderne. » Or, peu d’entreprises intègrent réellement la cybersécurité dans le quotidien de leurs équipes : 65 % des PME n’ont pas de responsable dédié à la cybersécurité. Et dans un monde où tout va plus vite, où les données valent de l’or et où une interruption de service de quelques heures peut avoir des conséquences lourdes, ne pas anticiper revient à prendre un pari risqué. Près de 2 entreprises sur 3 déclarent que les cyberattaques ont eu un impact sur leur activité :
- 24% ont connu une perturbation de la production
- 22% ont subi une indisponibilité prolongée de leur site internet.
C’est pourquoi Jimmy Zanzouri insiste :
« Il ne faut pas attendre d’être attaqué pour réagir. Il faut inverser la logique. Tester, simuler, sensibiliser, ça ne coûte pas cher. Une vraie attaque, si. »